Nous voilà sur l'année 2003 où Jean-Michel se fait un programme à la carte comme les années précédentes.
La saison de Jean-Michel commence par le guidon d'or qui se déroule au Palais Omnisports de Paris Bercy le 25 Janvier et il aimerait bien accrocher cette épreuve à son palmarès. Il n'est pas le seul et voilà une liste non exhaustive des pilotes inscrits pour cette compétition :
Jean-Michel nous explique les raisons du succès de cette épreuve :
"c'est dans une salle, on est sûr de rouler dans les bonnes conditions. La piste n'est pas trop rapide et on n'a pas besoin de mettre au point une moto super puissante. Le public est nombreux et c'est toujours une belle course."
Lors de la finale vitesse - Tout Terrain, Jean-Michel se classe second derrière Stéphane Chambon. En superfinale, un très mauvais départ suivi d'une chute ne lui permettront pas de remporter cette course et devra sa contenter de la 10ème place.
Finale vitesse - tout terrain - Guidon d'or - 2003 | ||
---|---|---|
Pos | Noms | Marques |
1 | Stéphane Chambon | Suzuki |
2 | Jean-Michel Bayle | Suzuki |
3 | Stéphane Peterhansel | Yamaha |
4 | David Frétigné | Yamaha |
5 | Fouquet | Yamaha |
Finale supermotard - Guidon d'or - 2003 | ||
---|---|---|
Pos | Noms | Marques |
1 | François Vavasseur | Yamaha |
2 | Boris Chambon | KTM |
3 | Lemarchand | Yamaha |
4 | Manzo | Vertemati |
5 | Giraudo | Vertemati |
Finale - Guidon d'or - 2003 | ||
---|---|---|
Pos | Noms | Marques |
1 | Stéphane Chambon | Suzuki |
2 | Boris Chambon | KTM |
3 | François Vavasseur | Yamaha |
4 | Manzo | Vertemati |
5 | David Frétigné | Yamaha |
Nicolas Jarreau nous a fait parvenir ce numéro 72 du magazine Option Moto dans lequel est présenté une DRZ 400 sur laquelle Jean-Michel a travaillé pour la mettre au point pour le championnat US de Supermotard. Sur cette base, une autre moto sera crée pourJMB et ce guidon d'or 2003. Vous voulez en savoir plus, alors lisez ces quelques lignes.
Après ce passage en supermotard, Jean-Michel part faire un petit duel Ski contre Moto cross dans un environnement hostile pour la moto, à savoir la montagne enneigée. C'est un défi que lui lance Luc Alphand de venir se mesurer à lui sur un terrain de ski cross. Jean-Michel toujours ouvert à de nouvelles sensations accepte l'invitation. Nous vous laissons lire le reportage paru dans le Magazine Moto Crampons de Février 2003.
Jean-Michel est devant mais il ne parviendra pas à conserver la tête jusqu'à l'arrivée.... mais le défi est relevé
Jean-Michel Bayle repart aussi cette année pour les courses d'Endurance avec l'équipe Suzuki officielle. Il sera le coéquipier comme l'année précédente de Sébastien Gimbert et Nicolas Dussauge lors des 24 heures du Mans.
JMB nous explique les différentes portions du circuit Bugatti.
Les 24 heures du Mans se déroulent sur le circuit Bugatti et 80 000 spectateurs ont fait le déplacement.
Les essais se déroulent très bien pour les deux machines officielles Suzuki puisqu'elles réalisent les meilleurs temps et relèguent la concurrence à 2 secondes. Il est vrai que ce n'est pas le plus important pour une course d'endurance mais c'est en revanche très bon pour la confiance des pilotes.
Le suspense de la course fut de courte durée puisque la Suzuki N°2 avec Sébastien Gimbert à son guidon prend le commandement à la fin du premier tour suivi de la Kawasaki et de la seconde Suzuki. A la fin du 5ème tour, la Suzuki #1 s'empare de la seconde place. La course n'est pas complètement jouée dès cet instant mais on ne voit pas comment elles pourraient perdre cette épreuve. 1h30 après le départ les deux Suzuki se sont envolées et possèdent déjà un tour d'avance sur le troisième. La concurrence était déjà moins rapide que les Suzuki mais elle est en plus confrontée à divers problèmes comme par exemple la Yamaha du team GMT qui connaît des problèmes moteurs à 16h09 (moteur tourne sur seulement 3 cylindres).
Le départ typique des courses d'Endurance.
Le problème maintenant pour les deux Suzuki est la guerre fratricide que se livre les pilotes. Dominique Méliand, team manager des Suzuki officielles, connaît alors une situation difficile à gérer. Cette situation prendra fin à 2h30 du matin lorsque la Suzuki N°2 doit rentrer au stand puisqu'elle connaît un problème au niveau de l'échappement (ressort d'échappement cassé). Ils repartent ensuite mais ont perdu 5 tours dans cette opération. Ils ne parviendront plus à refaire leur handicap et c'est donc la Suzuki N°1 pilotée par Brian Morisson, Philippe Dobé et Vincent Philippe qui remporte cette édition des 24 heures du Mans, 2 tours devant la Suzuki N°2 (Bayle, Gimbert, Dussauge) et à 16 tours de la Yamaha Freebike (Donischal, Protat, Gomez) .
Une course d'endurance se gagne aussi dans les stands
Le podium de ces 24 heures du Mans 2003
Lors de cette saison 2003, Jean-Michel est également engagé comme pilote d'essais en moto GP par Suzuki. Après sa première séance d'essais, voilà le commentaire qu'il livre au sujet de la moto : Cette moto est toute nouvelle et son potentiel est certain. La puissance est là, mais avant d'en tirer la quintessence et de trouver le grip pour l'exploiter, il faut déjà être en mesure de maîtriser toute l'électronique et les softwares qui vont avec.
Moto Crampons consacre une très longue interview à JMB dans son numéro de Juin. On y parle de sa participation au Trèfle Lozérien et aux deux dernières épreuves du championnat de France d'Enduro. Toujours intéressant et avec de jolies photos.
Un exemple de jolie photo de cette interview
Jean-Michel en quête de nouvelles sensations s'engage pour la 17ème édition du Trèfle Lozérien. Il se retrouve sous l'auvent KTM avec Eric Bernard qui lui a préparé une 450 et portera le Numéro 8. Dans cet environnement très agréable, Jean-Michel va prendre comme d'habitude très au sérieux cette compétition. Cela commence par les repérages qu'il va effectuer en compagnie de Giovanni Sala et ce dès le mercredi matin. Pour réaliser les repérages, il met en place une technique : Pour me simplifier la mémorisation d'une spéciale, je la sépare en trois parties. Et pour re visualiser celle-ci, je vais noter, par exemple, qu'un photographe a pris des photos.
Eric Bernard nous parle alors du professionnalisme de JMB lors de cette épreuve : Il a été pro dans sa façon de reconnaître les spéciales et de poser les questions et il a vite compris. D'ailleurs, il m'a étonné par la vitesse à laquelle il repérait et mémorisait les spéciales. Il m'a dit un mot très juste, le soir d'une course, il faut avoir de la discipline. Effectivement, la discipline nécessaire en cross est encore plus indispensable en enduro quand la spéciale est glissante. Grâce à son âge et son vécu moto, il a réussi à le comprendre et l'assimiler vite.
Les pilotes qui partagent l'auvent KTM avec JMB nous donnent le ressenti sur lui :
Hervé Versace :
Il est vraiment sympa. Il nous donnait des conseils losqu'on allait repérer les spéciales le soir. Les trajectoires, les positions sur la moto, etc.. Malgré son manque d'expérience en enduro, il peut gagner dès les prochaines épreuves de championnat de France.
Freddy Blanc :
JMB apporte un poids médiatique indéniable à l'enduro. Je ne le connaissais pas bien et j'avais un souvenir d'une personne assez distante. Je l'ai découvert déconneur et sympa au point de faire le Shark X-Trem ensemble en fin d'année. En plus, son pilotage peut nous servir. Il nous a filé de bons tuyaux lors du repérage des spéciales. Des choses que je n'aurais pas faites si j'avais été seul. Il sait d'avance où il va passer. Tu ne peux rien lui apprendre sur la moto.
Olivier Samofal :
Ca ne peut être qu'un plus pour la discipline. Niveau médiatique, c'est un sacré personnage. La preuve en est qu'au Trèfle, beaucoup de gens sont venus pour le voir. Niveau performances, je m'attendais à ce qu'il soit dans le coup. Avec un peu d'entraînement et sur un championnat de France où les spéciales sont moins nombreuses et le repérage plus important, il sera certainement plus compétitif encore.
Et Jean-Michel va très vite comprendre la discipline puisqu'après la première liaison (d'une heure trente) il est dans les temps des meilleurs. Eric Bernard nous donnes ses impressions: Cinquième à seulement 4 secondes de Frétigné dès la première spéciale, glissante qui plus est, sans savoir comment ça se déroule, c'est assez fort. Il a vite compris comment ça fonctionnait. Pourtant, Jean-Michel va connaître un coup d'arrêt dans la 4ème spéciale puisqu'il est victime d'un problème mécanique (saut de chaîne dû à une branche d'arbre). Il perd alors dans cette mésaventure plus d'une minute trente sur les leaders. Après un quatrième temps dans la dernière spéciale, JMB se retrouve 22ème au général un peu désabusé car il sait que sans ce saut de chaîne, il serait nettement plus haut dans le classement.
Le samedi, Jean-Michel va chercher un peu plus les limites et part deux fois à la chute dans deux spéciales. Il manque son premier scratch et termine la journée au pied du podium à 14" de David Frétigné.
Le dimanche, JMB a analysé ses erreurs des jours précédents et parvient à réaliser le scratch sur la spéciale numéro 3 et avec 3" sur David Frétigné. Il se battra pour le gain du jour lors de toutes les spéciales de la journée.
Voilà les conclusions d'Eric Bernard sur les performances de Jean-Michel lors de ce Trèfle Lozérien : Il fait septième au classement général du Trèfle mais je pense qu'il aurait pu terminer deux ou trois. Il roulerait encore mieux au Mondial où les spéciales sont plus vierges. L'enduro est une histoire d'expérience. Il ne faut pas oublier que tous les pilotes s'étant illustrés au Trèfle Lozérien ont au minimum dix années d'expériences derrière eux. Dans son approche d'observateur, JMB a été compétitif d'entrée. Il s'est plongé dans la course et a prêté attention au moindre détail. Par exemple, au CH du dernier jour, c'est lui qui à dit à Esquirol : Il faut accélérer parce qu'on va être à la bourre. JMB n'a jamais fait d'enduro et il a tout de suite l'instinct de contrôler sa montre. C'est fort ! Son approche est réellement très intéressante. Je pense qu'il ne souhaite pas avoir de reproches sur sa façon d'aborder les courses et il est professionnel de bout en bout. De plus, il n'a pas hésité à conseiller les jeunes du team en voyant leur manque d'expérience. C'était vraiment un week-end très sympa entre JMB, Alphand et Sala. Vu la simplicité de ces hommes d'exception, ça t'apprend à rester humble. Il conclut par ses mots : C'est sympa même si l'on a pas monté cette opération pour dire Bayle va se mettre à l'enduro ! Il refait le championnat de France à Dignes, c'est que ça à dû lui plaire. Je ne gère pas son planning. S'il a envie, il vient, si ce n'est pas le cas, il fait autre chose. Je n'ai pas de contrat avec lui.
Voilà la réaction de Jean-Michel à la fin de cette compétition :
Je me suis vraiment régalé. Je ne pensais pas être au niveau des premiers. C'est dommage pour la chaîne mais c'est la course. Je vais faire les deux dernière épreuves du championnat de France pour confirmer ma première bonne impression. Ensuite, si ça me plaît, pourquoi pas faire un championnat l'année prochaine.
Trèfle Lozérien - 2003 | ||
---|---|---|
Pos | Noms | Marques |
1 | David Frétigné | |
2 | Emmanuel Albepart | à 36" |
3 | Cyril Esquirol | à 51" |
4 | Olivier Samofal | à 52"82 |
5 | Stéphane Peterhansel | à 1'36" |
6 | Freddy Blanc | à 1'44" |
7 | Jean-Michel Bayle | à 1'59" |
Jean-Michel Bayle (#8) accompagné de Laurent Charbonnel (#7), Cyril Esquirol (#5) et Olivier Samofal (#6)
Jean-Michel et Giovanni Sala ont repéré les spéciales ensemble lors de ce trèfle Lozérien
Jean-Michel à l'attaque !!!
Jean-Michel regarde la feuille des temps très précisément
Après l'effort, le réconfort avec l'apéritif en compagnie de Luc Alphand et Stéphane Peterhansel
JMB lors de son changement de pneu, obligatoire en enduro
En guise de conclusion sur la participation de JMB lors de cette épreuve au Trèfle Lozérien, nous vous mettons les avis de 3 pilotes du monde de l'enduro
Après cette parenthèse enduro, on propose à Jean-Michel de remplacer Kenny Roberts Junior dans le team suzuki Moto GP pour l'épreuve de Barcelone. JMB refusera cette proposition pour la raison suivante : Je n'ai pas suffisamment roulé avec cette moto pour assurer un remplacement au pied levé.
Après sa première participation en Enduro, Jean-Michel Bayle a pris goût à cette discipline et s'inscrit alors à l'épreuve du championnat de France à Digne.
Il s'adapte très vite à cette discipline puisqu'il remporte les deux journées avec 18" et 15" d'avance sur David Frétigné. Il empoche toutes les spéciales sauf une(qui revient à Marc Germain) le samedi et deux le dimanche. Les autres revenant à Frétigné (2) , Guillaume (1), et Blanc (1).
Le pilote Yamaha salue la performance de JMB et voilà son commentaire :
C'est une nouvelle source de motivation pour nous. De plus, nous avons beaucoup à apprendre de lui. C'est Marc Germain qui monte la 3ème marche du podium.
Jean-Michel prend du plaisir dans cette nouvelle discipline et serait bien tenté pour réaliser une saison complète en championnat de France.
Digne - Samedi - 2003 | ||
---|---|---|
Pos | Noms | Marques |
1 | Jean-Michel Bayle | KTM |
2 | David Frétigné | Yamaha |
3 | Cyril Esquirol | Honda |
Digne - Dimanche - 2003 | ||
---|---|---|
Pos | Noms | Marques |
1 | Jean-Michel Bayle | KTM |
2 | David Frétigné | Yamaha |
3 | Cyril Esquirol | Honda |
JMB lors de cette épreuve de championnat de France à Digne
Un des jolis paysages traversés lors cette épreuve de Digne
Moto Crampons consacre une nouvelle interview à JMB après cette épreuve
Après cette épreuve d'Enduro, il repart en République Tchèque sur le circuit de Brno pour deux journées d'essais avec l'équipe Suzuki Moto GP pour la mise au point du châssis.
Jean-Michel donne des conseils pour réussir une épreuve d'endurance
Le voilà de nouveau sur la Suzuki du SERT en compagnie de Sébastien Gimbert et Nicolas Dussauge. Leurs adversaires restent toujours leurs coéquipiers de la Suzuki N°1 : Brian Morisson, Vincent Philippe et Philippe Dobé. Toutefois, la concurrence commence à riposter et cela annonce une belle bagarre lors de cette compétition.
La GSXR 1000 que Jean-Michel va piloter lors de ce Bol d'Or
Les essais se déroulent très bien pour la Suzuki N°2 puisqu'elle réalise la pôle (Sébastien Gimbert est le plus rapide).
La course est menée lors du premier tour par la Suzuki N°22 suivie par la Suzuki N°2. Dès le second tour, Sébastien Gimbert dépasse le leader et va creuser rapidement un écart. La Suzuki N°1 remonte quant à elle au classement et se retrouve second. Le deuxième relais est ensuite passé à Jean-Michel Bayle qui ne pourra pas résister au rythme infernal que mène Vincent Philippe au guidon de la Suzuki N°1. Les pilotes de la moto leader vont ensuite enchaîner les tours à un rythme infernal et prennent leurs distances avec la Suzuki N°2. Les écarts font un peu le yoyo selon les pilotes en piste. En effet, les pilotes n'arrivent pas à rouler dans le même rythme. Brian Morisson sur la N°1 est un peu moins rapide que ses coéquipiers et sur la N°2 c'est Nicolas Dussauge et JMB qui sont un peu moins bien que d'habitude.
Sébastien Gimbert a signé la pôle et c'est lui qui prend le premier relais
La course d'Endurance se joue aussi dans les stands
La situation évolue ensuite lorsque Philippe Dobé sur la Suzuki n°1 a un accrochage avec Jean-Louis Devoyon sur la Kawasaki (9éme à ce moment de la course). La Kawasaki va au tapis alors que par miracle la Suzuki continue sa route. Pourtant, le pilote va devoir rentrer au stand pour une pénalité de stop and go (environ 20" d'arrêt au stand) puisqu'il a dépassé sous un drapeau jaune. La Suzuki N°2 prend alors les commandes de la course et on pense qu'elle va creuser le trou mais il n'en est rien puisqu'elle aussi prend la même pénalité. Les compteurs sont alors remis à zéro. Pourtant, un nouveau coup du sort touche la Suzuki N°1 car ils sont obligés de rentrer au stand car la moto a été endommagée(cadre tordu) lors de l'accrochage avec la Kawasaki.
Le classement à 20h30 est alors le suivant :
1) Suzuki N°2
2) Yamaha GMT 94
3) Yamaha Free Bike
4) Suzuki N°1
Jean-Michel Bayle sur la Suzuki #2 suivi par la seconde Suzuki officielle
L'équipage de JMB ne bougera plus de cette place de leader tout au long du reste de la course et remportera ce Bol d'Or avec neufs tours d'avance signant par la même occasion un nouveau record avec 788 tours parcourus à la moyenne de 144,7 km/h.
Le podium de ce Bol d'Or 2003
Les vainqueurs pour la seconde année consécutive du Bol d'Or de gauche à droite : Dominique Méliand, Jean-Michel Bayle, Sébastien Gimbert et Nicolas Dussauge
Jean-Michel participe donc à cette finale du championnat de France d'Enduro où il roule une nouvelle fois très bien remportant la journée du Samedi malgré une légère blessure au genou. Il ne prendra pas part au lendemain puisqu'il est trop gêné par cette blessure.
Il signe par la suite un contrat de deux ans avec HM Honda pour effectuer le championnat de France d'Enduro.
Pour finir cette saison, Jean-Michel participe une nouvelle fois à cette épreuve et fait cette fois-ci équipe avec Cyril Esquirol. Les concurrents devront cette année participer à une épreuve de canoë biplace, de la course à pied, du franchissement en moto de jour comme de nuit, de la navigation en moto et enfin du VTT.
A la fin de la première journée, c'est le duo Desprès/Gau qui mène de 8 minutes devant la paire Bayle-Esquirol et 12 devant Weill/Guillaume. La course reprend ses droits le dimanche où Jean-Michel et Cyril Esquirol parviennent à réduire à 3 minutes leur retard sur les leaders après les deux premières épreuves à savoir la navigation avec le franchissement à moto et l'épreuve de VTT. Ils ne pourront malheureusement plus faire mieux puisque la dernière épreuve est une super spéciale d'environ 5 minutes.
C'est donc la paire Desprès/Gau qui remporte cette troisième édition devant Jean-Michel et Cyril Esquirol à 3'44", et Weil/Guillaume à 11'45".
Un petit commentaire de Jean-Michel qui aimerait que cette compétition ait encore plus d'épreuves de navigation :
"Contrairement au franchissement où les meilleurs équipes ne font pas de différence et où les moins bons ne passent pas, la navigation permet d'offrir des coups de théâtre tout en offrant un véritable aspect aventure.
Pour situer la difficulté de l'épreuve, voilà un petit récapitulatif des épreuves"
Samedi :
Dimanche :
Les temps indiqués ci-dessus sont ceux réalisés par l'équipe victorieuse avec un total de 4h15'. Les moins rapides ont mis 16h40 pour terminer toutes les épreuves et tous méritent un grand coup de chapeau pour avoir terminé cette compétition.
Jean-Michel et Cyril Esquirol dans une épreuve de franchissement
Jean-Michel en franchissement
Après en avoir terminé avec la spéciale relevée (suite aux averses) de franchissement de Sauveterre, Cyril Esquirol et Jean-Michel n'ont pas hésité à aller donner un coup de main aux pilotes en difficulté
Les deux hommes sont marqués par les épreuves, dur dur le Shark X-Trem